26/04/2010

[SERIE TV] Quand 6 épisodes suffisent

Hé oui je veux parler ici des mini-série, ces minis shows de 6 épisodes qui, malgré tout quand ils sont bien ficelés, valent toutes les saisons du monde.
En français on appelle ça une télésuite. Mais pas nous, parce que c'est moche.

J'en ai 2 à vous proposer au menu du jour: une connue, une qui l'est moins. Et c'est par celle là que je commencerai :

ANGELS IN AMERICA


Mais pourquoi est-ce aussi peu connu?? Je me le demande...
Parce que c'est vraiment bien. Et avec un casting de fou furieux ! A noter :

Al Pacino (oui madame)

Meryl Streep (qui joue trois rôles différents: saurez vous les retrouver?)

Jeffrey Wright (un acteur qu'on aime, surtout pour son rôle de Jean Michel Basquiat, dans le film éponyme---> A VOIR AUSSI)

Deux acteurs de la série Weeds, l'héroïne et son beauf:
Mary Louise Parker
et
Justin Kirk (le beauf, qui sera ici le héros)

Emma Thompson (qui a eu droit à trois rôles elle aussi)
et
Ben Shenkman (que vous ne connaissez probablement pas, mais moi si pour ses quelques apparitions dans New york USV !)


DE QUOI CA PARLE ?
New York, début des années 80. Le sida, tout jeune à l'époque, fait ses début sur la scène américaine. Le héros, Prior Walter, jeune homosexuel, se retrouve infecté. Il l'annonce à son petit ami, Louis, qui va alors se poser bcp de questions : rester pour voir son amoureux crever? Ou se barrer et vivre avec la culpabilité? Parce que Louis est juif, et comme lui dit un rabbin à qui il pose la question : "les juifs ne connaissent pas le pardon, ils ne connaissent que la culpabilité".

Et voilà de quoi est truffée cette fiction, de subtiles références analytiques au judaïsme (comme dans une scène où Prior lui demande comment ils voient le paradis) mais aussi aux mormons (le personnage de Mary Louise Parker et son mari) et surtout, surtout à l'homosexualité, qui est tout sauf facile à vivre ni pour ces gens là, ni pour les autres (comme le personnage d'Al Pacino par exemple) dans ces années 80 naissantes.

Dans ce contexte déjà riche en sujets à approfondir (mais qui le seront, rassurez vous), Prior reçoit la visite d'un ange (un ange psychédélique, dans une superbe scène à voir absolument) qui lui explique qu'il est le nouveau prophète de ce temps, et que c'est à lui de porter la bonne parole. Bien sûr, Prior croit d'abord à une hallucination, mais après tt cette idée de prophète lui est bien plaisante, d'autant qu'elle commence à coller avec certains de ces symptômes ("je deviens aveugle, comme les prophètes!") ...

Mais cette révélation ne sera que le fil rouge de la série, et pas le thème central, puisque d'autres personnages viendront s'entrecroiser pour raconter leurs histoires.

Malheureusement pour vous les loulous, votre hôtesse vous présente là un bien médiocre travail, puisque je n'ai pas de lien à vous proposer pour cette série... Personnellement je l'ai découverte à 4h du mat' sur France 3, vous conviendrez que c'est un coup de bol. Mais je sais qu'elle existe en dvd, puisque je l'ai offert à une amie il y a 4 ans. Vous me croirez pas, je sais, mais je vous JURE que ça vaut 100 fois le coup de dépenser ses deniers durement gagnés dans cette futile acquisition...
NB : pour ceux que ça intéresse, c'était une pièce à la base.

On aime :
L'analyse du contexte social et culturel de l'amérique de l'époque : juifs, mormons, homos, hommes d'affaires, tout ce petit monde est décortiqué avec brio. Le trait est fin et juste, le résultat est aussi passionnant que poignant, mais jamais mièvre, même quand on cause de la mort. Ca déchire tout sur un tapis volant, quoi.

Mention spéciale :
Deux répliques cultes qui m'ont marquée:

- Mary Louise Parker, à propos des mormons, dont le nom vient de l'ange Moroni qui est venu leur apporter la bonne parole : "So, why don't they call us morons?" ("abrutis" en vf)

- Jeffrey Wright, dans son rôle de grande folle, boa autour du cou, demandant à Ben Shenkmann de quelle couleur est le ciel selon lui, celui ci lui répondant "I don't know... purple?" , lui assène un : "Purple?! What kind of gay are you? This colour here, is mauve !"

(à la suite d'une magnifique scène opposant le personnage juif au personnage noir, mettant en lumière une problématique bien américaine, et là encore, passionnante)

(Et je ne dis que ça parce qu'il y a tellement de cultissime en 6 épisodes, que ç'en est presque insoutenable)


La deuxième série du jour :

JEKYLL

Oui je sais vous connaissez déjà probablement.
Moi je l'avais oublié depuis le temps que canal en faisait la promo, et heureusement arte s'est chargé de me le rappeler !
Pour ceux qui connaissent pas encore, il y en a peut être, il ne s'agit pas d'une adaptation du fameux roman, mais plutôt d'une suite dont le roman sera le fil conducteur.
C'est superbe, c'est bien écrit, filmé, joué....

Mais surtout, il y a James Nesbitt
Et, les gars,
C'est pas un putain de beau gosse irlandais, franchement?!
(La minute groupie)
Il est très connu outre manche pour ses rôles dans des séries à succès; et les anglaises sont complètement folles de son corps depuis qu'elles ont vu ça :

Une rose dans le cul, oui. Le romantisme anglais c'est quelque chose.

BREF.
Pour tout ça, et plein d'autres choses encore, faites vous plaisir et faites moi le plaisir de faire un petit tour ici



Y a tout. Il en manque pas une goutte.


Mention spéciale :

Dans l'épisode final, à voir : le plus gros bad-ass de tout les temps

(Pas d'inquiétude, pas de spoil)

20/04/2010

[Movie] Thirst, ceci est mon sang

Thirst (2009, long métrage du coréen Park Chan-Wook)

Fuyant les bandes-annonces comme la peste, celles-ci dévoilant toujours trop sur les films dont elles veulent faire la promotion, je ne savais pas, encore une fois, à quoi m'attendre. Et baaaam encore un film de vampire !

Mais en voilà un qui me laisse perplexe. Autant le petit Morse m'est apparu comme une petite révolution visuelle dans le genre (film de vampire), autant celui ci...

En ayant vu le prodigieux-fabuleux-excellentissime-sompteux-etc Old Boy avant, on est en droit de se poser des questions !

Hop, petit échange que j'ai eu avec un ami à propos du film :

Dérives Moléculaires
L'est très bien Thirst, sla première partie et les bondieuseries du début qui t'ont gavés?


 "Tout. C'est mal foutu, c'est prétentieux, c'est loooooong, c'est pas imaginatif pour un sous et ça n'apporte pas grand chose (alors que bon, on parle du mec qui a réalisé "Old Boys" si mes souvenirs sont bons). Après hein, je l'ai pas vu depuis longtemps mais il ne m'avait pas du tout laissé un souvenir impérissable."

Dérives Moléculaires
 Je suis allée un peu vite en disant "très bien". L'est pas "très bien" il est bizarre.. un peu schizo sur les bords juste... On retrouve la patte artistique dans certain plan/travelling mais le montage est juste.. euh? On se demande souvent quand se passe la scène par rapport à la précédente .. L'effet patchwork est là !

Quant à l'histoire.. Sûr ^^ c'est un conte.. Mais les personnages sont beaux ♥ (pas physiquement hein, même si la métamorphose de la fille tout au long est assez stupéfiante..)

"Je veux dire j'ai juste l'impression que le réalisateur a voulu faire un film bien trop dense et prétentieux et qu'au final ben on a plus grand chose à retenir.

Là où "Old Boy" faisait vraiment mal, "thirst" reste dans une espèce de dualité psycho-mystico-intellect des plus chiantes....

Pourtant hein, le postulat est assez énorme, le prêtre qui devient Vampire (et qui donc, remet en question sa foi, je sais plus si c'est traité dans le film) mais pour le coup j'ai été hyper déçu.

Le Cinéma coréen (le seul valable en Asie, pour moi) est encore jeune, là j'ai l'impression qu'il a voulu griller les étapes et surtout le réalisateur a voulu plaire au Jury de Cannes quitte à pondre un truc chiant.

Après faut pas oublier que ça reste moi et mes goûts bien particuliers :)"

Dérives Moléculaires
 \o/ Tu met le doigt sur des points importants oui ! Le coup de plaire à la sélection de Cannes (pompeuse comme pas possible quand ce n'est pas dans les mains de Tarantino.. et encore..) De plus que je viens de lire que c'est une coproduction d'Universal.. Donc des investisseurs étrangers qui viennent fourrer leur nez dans son art ! US et Asie spa la même façon de fonctionner niveau production j'ai lu..

Là où on va pas mal laisser carte blanche du coté de la production en Asie, les américains seront plus près de leur sous, exerçant un droit de vue sur tout ce qui est réalisé ! M'enfin.. source a vérifier ^^...

Pour en revenir au film.. Les scènes érotiques m'ont quand même marquée ! (bon, jl'ai vu hier donc snormal tu mdiras, mais la première scène va direct dans mon top 5 des scènes érotiques de cinoche :o) Le vampirisme ne servant que d'argument comme background du "réel amour charnel" \o/

La remise en cause de la foi n'est qu'effleurée ouais.. m'enfin sdu déja vu non? (Bon.. je n'ai là que Signs de Night Shyamalan en tête mais yen à d'autre ^^) Et puis il me semble qu'il n'est père pas par foi mais par défaut : c'est un orphelin recueilli par l'église ! Il n'a rien choisi sinon être un martyr (lançant la thématique du suicide, un des fils conducteurs du film), même pas d'être un vampire vu que c'est une transfusion qui l'aura contaminé.. Le rendant immortel et se constituant une petite secte qu'il détruira en détruisant son propre mythe.. 

Plus tard, il s'opposera a la fille (au nom pourri) en défendant sa position sur le crédo "ne tue pas des gens par plaisir, regarde, moi j'aide des gens à se suicider, je fais le bien !" A ce moment là il n'a plus aucune conscience de la limite "bien/mal" Alors qu'au début il rappelle a une nana suicidaire que c'est mal, qu'il ne faut pas abandonner et qu'il faut prendre des antidépresseurs..  ("s'en remettre aux miracles de la science" dit il, muarf)

Uuuh ouais, le tout est quand même assez dépressif ! La manière dont il détruira son mythe achevant la chose définitivement.. Le crescendo est réussi en tout cas.

Et finalement alors? 
Je serai indulgente en disant que, rien que pour la merveilleuse caméra de PCW et l'interprétation des acteurs (avis tout a fait subjectif ofc), ce film vaut quand même le coup d'œil.. Si on a du temps évidemment.. 2h au nom de la curiosité c'est peut être trop me direz vous !

Après, bon. Il faut que je voie ses autres films, la série vengeance et compagnie.. Mais je ne sais pas si c'est une bonne chose de toujours ramener un réalisateur à son Œuvre magistrale.. 

Doit-on comparer indéfiniment les films de Fincher à son propre Seven? Les films de Tarantino à son Pulp Fiction/Reservoir Dogs? Hum.. Ouais... Je ne sais vraiment pas !

A débattre;)


 \o That's All Folks

19/04/2010

[Joke] Les facéties humaines

:D
Photo : © Ian Berry

Le mois dernier, un sondage a été mené à l'échelle mondiale par l'ONU, la question était :
"Veuillez donner honnêtement votre opinion sur d'éventuelles solutions à la pénurie de nourriture dans le reste du monde".

Le sondage a été un échec retentissant. 

En effet :
En Europe de l'Est, personne n'a compris le sens du mot « honnêtement ».
En Chine, personne n'a compris le sens de l'expression : « donnez votre opinion »
Au Moyen-Orient, personne n'a compris le sens du mot « solution ».
En Europe de l'Ouest, personne n'a compris le sens du mot « pénurie ».
En Afrique, personne n'a compris le sens du mot « nourriture ».
Et aux États Unis, personne n'a compris le sens des mots « reste du monde ».

Merci au couzin ;)

17/04/2010

[TV] Eh, on aime pas tous ça !




PS : Bisoux Mily <3

A voir sur le sujet (en autre, avec l'esprit ouvert et surtout en se rappelant qu'il s'agit d'un film français)
La Belle Verte de Colline Serreau

:)

Juste comme ça, j'ai quelques petites questions à poser aux
adeptes du petit (plus si petit que ça chez certain !) écran :

Qu'est ce que vous regardez?
Quand?
Dans quelles conditions?

16/04/2010

REAL LIFE MYSTERY : THE SOMERTON MAN

               Salut les loulous, c'est encore une fois votre hôtesse de charme qui vient vous vendre du rêve. Bon pour le cas présent la formule n'est sans doute pas appropriée. Disons que ça vous fera au moins voyager puisque l'histoire qui nous intéresse se déroule en Australie, terre des kangourous, des koalas, mais pas des kiwis... eh non...En plus elle se passe en 1948, ce qui ajoute le voyage temporel au géographique.

Et ça c'est trop magnifique.

Je sais pas si vous êtes comme moi, mais je suis une fondue de séries policières (ouiui, on en reparlera...). Ces derniers temps j'en ai beaucoup aimé une qui s'amuse à flirter avec les limites du genre, et celles d'un autre, plus fantastique, et qui s'appelle Fringe. Petite soeur de X-files, elle ne contient comme son aînée que des bons ingrédients: du paranormal à la sauce supra-technologie, de l'inexpliqué saupoudré de théorie du complot...


James Bond et les ptits hommes verts.

Alors oui faut faire gaffe aux dosages pour que le résultat ne soit pas ridicule (Comme, euh... disons... "Roswell" par exemple^^). En somme pour faire passer la pilule des ovni, il conviendra surtout de ne pas oublier la touche de complot, et surtout de garder le mystère le plus inexpliqué possible. Ne tortillons pas, Fringe le fait très bien, même s'il n'y a pas de petits hommes verts, il pourrait aussi bien en apparaître un qu'on ne serait pas plus choqués que ça, et question mystère, je peux bien vous le dire moi qui suis bien avancée dans la série, eh ben j'ai toujours rien compris.

Mais c'est comme tout on se dit "ça pourrait jamais être aussi bien en vrai".

Bon d'accord, la plupart du temps c'est vrai. Des gens tuent d'autres gens, bêtement, avec des armes bêtes, on retrouve le meurtrier, ou pas d'ailleurs, on s'en fout, les gens pleurent, c'est chiant comme la pluie.Mais il arrive des fois où la complexité d'un cas vient se combiner à l'incompétence des policiers en charge, pour créer de ces mystères insolubles particulièrement goûtus.

On a appelé celui-là L'affaire Tanam shud, et son unique protagoniste L'homme de Somerton...de l'endroit où il a été trouvé, tout simplement ^^

Notre maccabbé, le voici :

Je suis la seule à trouver qu'il a des faux airs d'Harvey Keitel...?

On l'a trouvé le 1er Décembre 1948 à 6h30 du matin, à demi allongé, la tête contre un muret, sur une plage de Somerton en Australie. Mort. Il n'avait ni papiers, ni sac sur lui. Il ne portait pas de chapeau, très inhabituel pour l'époque, et toutes les étiquettes de ses vêtements avaient été retirées.

En interrogeant les premiers témoins, qui l'avaient vu à la même place la veille au soir, faisant quelques mouvements anarchiques, puis cessant tout à fait de bouger malgré les moustiques, et constatant l'absence de papiers, les policiers crurent d'abord à un suicide, ou à la mort accidentelle d'un pochtron quelconque. Mais il fallait bien faire une autopsie. Celle-ci fut succincte, mais assez claire : pas d'alcool, aucune blessure d'aucune sorte, aucun poison détectable... On voit que ses organes sont remplis de sang et que sa rate a triplé de volume, mais le légiste n'arrive pas à déterminer ce qui a causé ces symptômes, et donc la mort. Une chose sûre cependant : ce n'était pas une mort naturelle. La cause la plus probable, un poison, inconnu à ce jour. Hum hum.... Ca commence à devenir intéressant, même pour des flics australiens, et pourtant il leur en faut.
Ils commencent alors à faire avec ce qu'ils ont.

On prend des photos. On fait tourner !
Personne n'a jamais vu le type.
On prend les empreintes. On balance !
Aucune police dans le monde entier n'a jamais eu affaire à lui.
Fichier dentaire?
Pareil.
C'est qu'ils commencent à être emmerdés les flics de Somerton, parce que là, vraiment, ils ont que ça...

Mais coup sur coup vont arriver deux jolies petites infos qui vont faire avancer l'affaire... et en même temps pas du tout. Forcément. sinon c'est pas mystérieux.

D'abord on retrouve la valise de l'homme, au dépôt d'une gare toute proche. On fait le rapprochement avec des tickets de train retrouvés sur lui. A l'intérieur : encore du mystère en boîte ! Puisque là aussi, toutes les étiquettes des vêtements ont été retirées ainsi que, semble-t-il, un autocollant sur la valise elle même (il y a des traces de colle). Pour le reste, comme ceux qu'il portait, les vêtements sont de bonne qualité (genre assez cher et tout)

Et puis, (un ptit peu avant ou après, qu'importe) on découvre une petite poche très bien cachée dans son pantalon dans laquelle on trouve ceci :


Un petit bout de papier imprimé, visiblement découpé dans un livre.
Mais qu'est ce que c'est donc que ça veut bien dire?
On va pas être méchants, mais visiblement c'est pas les rednecks australiens qui vont trouver ^^ heureusement il y a alors Franck Kennedy, un journaliste, qui se porte volontaire pour leur expliquer que ce sont les derniers mots d'un livre appelé Le Rubaiyat de Omar Khayyam, et qu'ils signifient en Perse qq chose comme "la fin", ou "fini"

Qu'à cela ne tienne! On a qu'à en parler aux médias

Et en plus ça marche ! Ils reçoivent aussitôt le témoignage d'un homme qui avait garé sa voiture non loin de la plage le jour précédant la découverte du corps, la laissant ouverte. En revenant, il trouva mystérieusement déposé dans sa voiture un exemplaire de ce livre, précisément ! Capilotracté, me direz vous. Eh bien les policiers ouvrent à la dernière page et devinez quoi : les deux derniers mots ont été découpés, oui madame ! Ils font des test plus poussés et devinez quoi : ils prouvent scientifiquement que le petit bout de papier et la page mutilée correspondent parfaitement. C'est bien le même livre. Et c'est de ce livre que naîtra le plus gros du mystère, du mystère bien gros, bien gras, bien dense, plus que les crèmes fouettées de La laitière.

C'est aussi là qu'on voit poindre un des aspects aberrants de l'enquête, qui participent au mystère il faut bien le dire.

Parce que vous voyez le bon samaritain qui débarque avec son livre?
Eh ben on saura jamais qui c'est. Jamais.

La police a décidé de ne pas le noter dans son rapport. Elle n'a pas jugé utile non plus de préciser pourquoi.
Bref, première chose importante qu'on trouve malgré tout dans le livre: un numéro de téléphone. Il s'agit d'une ancienne infirmière et - coïncidence? - elle habite juste à côté de la plage.
(Ah oui, elle non plus on ne saura jamais son nom, mais au moins on saura pourquoi: bientôt mariée, elle dit avoir "peur pour sa réputation" si son nom était associé à l'affaire. Même des années après la mort de la femme, Errol Canny 
le seul homme à connaître sa véritable identité, refusera de trahir sa promesse.)
Elle affirme qu'un homme étrange est effectivement venu demander après elle auprès de ses voisins, mais elle ne sait pas qui et, une fois de plus, préférera rester discrète. Quand on l'interroge à propos du livre, elle se rappelle en effet avoir offert un exemplaire de ce même livre à un soldat nommé Alfred Boxall quand elle était infirmière militaire pendant la seconde guerre mondiale.
Et voilà, on pense avoir trouvé la solution.
Mais non seulement Boxall est vivant, mais il a encore sa copie du livre, et elle est intacte (y compris les deux derniers mots, ouiui!). Merde alors.

Quoi d'autre sur ce bouquin alors?
Eh ben ça :

Une sorte de code manuscrit, visiblement de la main de notre homme. Et c'est ça qui fait que cette histoire est encore célèbre, car ce code continue de passionner les nerds du monde entier. Parmis les plus grands spécialistes du monde, de 1948 à aujourd'hui, aucun n'a réussi à le craquer, et pourtant aucun ne pense qu'il s'agit de simples lettres "randomisées": c'est bien un code, mais d'une complexité et d'une sophistication qui le rendent impossible à déchiffrer, d'autant plus qu'il est court, ce qui ne facilite pas les choses.

Et là? Et là? Si je vous dit message codé et années 50 vous dites, vous dites......?
- Un espion soviétique, maicébiensur !

Voilà pour la petite touche glamour de l'histoire: sur un fond d'écran de fumée, des témoins qui refusent de donner leur noms, des inspecteur qui acceptent sans broncher, et maintenant un code indéchiffrable déposé sur un livre extrêmement rare. Rare à quel point? Ne m'obligez pas à le dire, ça nous amène à une aberration de plus dans cette histoire: à un certain point de l'enquête, jugé inutile, le livre sera détruit. Ouiui, aussi simplement que ça. Et depuis, impossible de remettre la main sur la même édition. 

Et c'est pas faute d'avoir cherché partout.
Cet homme que personne ne semble avoir jamais vu, était peut être un espion très très secret, assassiné de façon toute aussi secrète....

D'autant que les dernières révélations dont je vous ferais part avant de vous laisser achèveront de vous prouver que ce n'était ni un sans abri, ni un anonyme ordinaire :
A un certain moment, il a bien fallu enterrer le corps. Mais pour qu'il reste disponible pour l'étude et l'identification, on demanda à un taxidermiste de faire un moulage de son buste :

Un taxidermiste féru d'anatomie qui fera des remarques intéressantes sur son physique:
Une condition physique excellente et très entretenue (des épaules larges et musclées). Aucune marque de cicatrice ou de callosités quelconques sur les mains, une vraie peau de bébé, pas un travailleur manuel, donc. Des gros orteils presque collés aux autres, comme chez un danseur (qui aurait porté des chaussures pointues, quoi) ainsi que des mollet situés haut, comme chez les femmes portant régulièrement des talons hauts.

Autre petit détail intéressant. Voici une photo prise lors de son enterrement :

Vous voyez l'homme tout à gauche qui baisse la tête en signe de recueillement?
Personne ne sait qui c'est. Toutes les autres personnes présentes ce jour là étaient soit des policiers soit des journalistes ayant suivi l'affaire.

Alors alors alors ?
Il est mystérieux mon mystère ou pas???

Nouvelles pistes:
     On pense aujourd'hui que l'homme de Somerton a sans doute été empoisonné à la digitaline, peut être par le biais d'une cigarette (il avait une cigarette à moitié fumée sur lui quand on l'a retrouvé.) Il avait sur lui un paquet de la marque Army club alors qu'il y avait dedans des cigarettes d'une autre marque, des Kensitas. A l'époque, c'était une pratique courante d'acheter un paquet un peu cher pour se la péter, puis de mettre des cigarettes moins chères dedans. Sauf que les Kensitas étaient plus chères que les Army club... Bizarre, mais pas forcément consistant.
     Des scientifiques en regardant de plus près ont trouvé des caractéristiques génétiques très rares chez notre homme, notamment une anodontie, et la forme spéciale de ses oreilles, une forme qu'on ne retrouve que chez 1 à 2 % de la population caucasienne . Ils pensent aujourd'hui qu'on pourrait comparer son ADN sur une base de données mondiale, pour peut être trouver des descendants, ou des parentés, même éloignées, pour avoir au moins une idée de la région d'où nous vient cette homme littéralement sans histoire.
    Malgré les efforts de plusieurs universités encore sur le coup, plus de 60 ans après, le code reste encore un mystère total

Voilà une petite histoire qui m'a bien plu. Bien sûr je n'ai pas les moyens de TOUT vous raconter dans le détail, sinon on y serait encore demain (d'ailleurs dans mon cas c'est le cas) Mais s'il vous détenez des informations que moi, ou le gouvernement, ignorons
LÂCHEZ MOI *un ptit com* BORDEL DE PUTAIN DE MERDE!
hum hum
Et bisous xxx


Sources :

...et bien d'autres

14/04/2010

[Music] Kyuss : Blues For The Red Suns (1991)

On air now
Ce fabuleux album qu'est  
Blues For The Red Suns des Kyuss ( à prononcer /ˈkaɪəs/ ~"KAYeus")

Rien à voir mais c'est pour l'ambiance.
photo: © IBW

Le style
Aaah, quelle merveilleuse chose pour les oreilles que le stoner .. (rock, ofc) Je ne vous caches pas que ce n'est pas vraiment vraiment la musique qui convient quand il faut speeder. Certes!

Comme son nom pourrait l'indiquer si nous avions l'esprit drogué, c'est un style de musique assez planant en soit. Du planant dark (delicious is the madness) ! La voix est feutré dans sa folie, la basse suit inlassablement son riff énergique (je répète.. je parles de rock et non de petit riffs lancinant d'ambiant suédois^^) et les guitares chantent sur les ondes en gardant un effet brute, rendant un ensemble tout à fait.. Hypnotisant !

Répétitif? Oui mais c'est ce qu'il faut pour arriver à l'effet recherché:

C'est de la musique pour planer nature tout en gardant ses neurones en ébullition

On donneras aussi à ce genre l'appellation Desert Rock.. (J'essaie de vous mettre l'ambiance vous avez remarquez...)

Parce que c'est ça justement !

Imaginez vous sur la route 66 -tout à fait cliché mais au moins tout le monde connaît !- vous avez chaud, vous êtes fatigués d'être sur la route, vous êtes seul ! 

Et vous pensez.. même sans vous en apercevoir ni retenir ce qui peut vous être venus à l'esprit mais vous pensez.. Vous libérez votre esprit sur la loooongue route que vous avez devant vous..

Je m'envole quelque peut.. Si vous voulez de la description tout ce qu'il peut y avoir d'académique, je pourrai vous dire que c'est un genre qui a pris ses bases à l'orée des 90s en Angleterre sous très fortes influences de  l'acid rock des Blue Cheers et surtout de Black Sabbath et de son prodigieux doom.. Mais Black Sabbath a tout inventé ! C'est un autre sujet de toute façon.. j'y reviendrai.. 

Et puis le mieux est d'écouter et sentir plutot que lire de vague description d'un style tout aussi flou..

Revenons sur terre avec ce fameux groupe qu'est Kyuss.

Le groupe (vite fait hein!)


Vieille photo de l'ancienne formation.. 

Car Kyuss n'est plus ! M'enfin n'en parlons pas.

En 1989, les débuts (mais encore sous le noms de Sons of Kyuss* [Clic], sous l'impulsion de Brant Bjork et John Garcia, tout deux des mômes de Palm Desert dans le sud Californie) s'annoncent prometteur avec un son, bien que crade, qui verse dans le grind -et oui.. Kurt est passé, a dit a tout le monde que c pa kompliké 2 jwé 2 la gitar lol, et s'en est suivis sa flopée de groupe au son dits "noisy" basé sur 3 accords de guitare et un criard au micro - mais avec un joli fond de doom et une guitare qui sait partir dans de petites envolées de temps en temps..

Wretch [Clic], sorti en 1991 le premier réel album.. Et qu'on se le tienne pour dit, c'est exactement du stoner en bon et due forme. L'album-roots inspirant les Monster Magnet et autres^^ Mais bon, ce sera définitivement avec 1992 et le 2nd album, Blues For The Red Suns qu'il sera clair que c'est eux, qui inventent cette musique qui caresses tant les neurones !

Je vous parlerai des autres album une autres fois, étant donné qu'ils franchirent un autre pas avec l'album suivant, Welcome to Sky Valley.. la voix, le son étant clarifié par une toute nouvelle production qui donneras une nouvelle écoute à ce style. Article à venir ;)

*Leur nom est tout à fait évocateur de ce qui peut composer les influences du groupe, l'origine: Clic !


Et l'Album finalement?
 On garde tout de même à l'esprit un "dark heavy sound"
Même si ça peut démarrer fort avec l'open "Thumb", il ne vaut mieux pas se fier aux apparences.. Une agréable surprise d'entendre autant de maitrise parfois, mais le mieux qu'il reste à faire je penses, après tout ce que j'ai put vous dire, est de l'écouter [Clic :D];)


Preview:

Enjoy !

13/04/2010

[Blog] L'inconnu du métro

        Café au poing, le regard hagard et la main molle, me voilà de bon matin, machinalement sur facebook, à lire les petites choses des uns et des autres sans trop trop y porter attention... À cliquer à droite à gauche sans vraiment de raison jusqu'à finalement tomber sur ceci (merci Milia ^^)

"Vous vous demandez qui est cet inconnu assis en face de vous qui regarde par la fenêtre. Chaque fois que vous tentez de regarder dans sa direction vous croisez son regard. Gêné vous baissez les yeux. On ne dévisage pas les gens. Il se demande la même chose. Pourtant vous ne le reverrez jamais. C’est l’inconnu du métro."

Une belle démarche que voilà !

Combien de fois vous êtes vous demandés, après observation ne serai-ce que quelques secondes, d'une personne "Qu'est-ce qu'il/elle a dans la tête?", "Qui est-il ?", "Où vas t'il?" "Que vas il devenir ?" ... Et bien, en voilà une qui a le cran de poser les questions !

Et ça, j'aime :)

Je finirai le mini article sur cette photo :

photo : © Zyl

Je ne sais pas comment ils s'appellent
Je ne sais pas qui ils sont
Je ne sais pas où ils vont

Mais j'aurai bien aimé le savoir

[Osef] C'est fou !

En instaurant les boutons qui manquent tant sur Facebook ("j'aime pas" et "osef"), je ne me doutais pas que la vue des résultats toucherai mon petit égo.  De but en blanc voilà une rafale de notes négatives!

Nous sommes bien d'accord, nous sommes sur un blog.

Bulle***
photo : © Odile Pascal

À mon sens, un espace personnel de partage, ouvert à tous, où je ne prétend certainement pas faire du grand art, que j'ai présentement crée pour eviter de flooder fb et surtout, vous montrer, mes petites choses qui habituellement n'intéressent que moi et débattre de choses et d'autres ..

Certainement pas pour satisfaire les égos frustrés de quelques personnes n'aimant pas mes dires et ma personnalité, ne m'aimant pas tout court. Pourquoi portez vous donc une quelconques attention à ce que je fait alors? Oubliez moi !


C'est vrai, que suis-je censée comprendre? Que je ferai mieux d'arrêter et de retourner au fond de ma forêt que de continuer à balancer mes conneries aux yeux de tous?  

Et bien,
pour votre plus grand déplaisir,
j'ai l'honneur de vous annoncer que, 
noooooooooooooooOOOOOOOOOOOoooooooooon 
je ne m'arrêterai pas ! 

Meow?  
 photo : © Grey Villet 

...

Le dialogue est il réellement impossible?
La cohabitation inenvisageable?
Je ne cherches qu'à comprendre

....

Ouais, osef, je sais.

:)

10/04/2010

[By Mily][La petite minute culturelle] Buster Keaton

Aujourd'hui :
Buster Keaton 
   On a beau être un pur génie du gag, et un sex symbol absolu (selon votre servitrice), on peut toujours tomber dans les méandres de l'oubli populaire.

Oublié, Keaton? Que nenni !  

Me direz vous...

Et pourtant...

La première chose qui vous vienne à l'esprit?  -Masque figé, visage de marbre

Mais encore?  -Petit chapeau plat...?

Et pis c'est tout !

Et pourtant...

Buster Keaton c'est une vision du cinéma (donc du monde) qui, comme lui n'aura pas survécu à l'avènement du parlant.

Petit topo:  A l'époque, le cinéma est un nouveau continent inexploré, dont on peut encore faire ce qu'on veut. Deux stars montantes des années 20 feront campagne pour deux visions radicalement différentes: Chaplin et Keaton.

C'est la version de Chaplin qui survivra: un cinéma-théâtre, faisant la part belle au récit et aux personnages. La psychologie domine tout, même le sacro-saint gag. Chaplin dénonce, les horreurs de la guerre, les inégalités sociales, la solitude du monde moderne...

Keaton dans tout ça? 

Keaton, c'est l'Art pour l'Art, l'amour de la plastique. Il ne dénonce rien, d'ailleurs on n'est pas là pour causer réalisme. Bien au contraire, il flirte souvent avec le surréalisme, s'essaie aux prémices des effets spéciaux, et perfectionne sans cesse sa gestuelle hallucinante.

Véritable enfant de la balle, il grandi dans le monde du music hall, et intègre le numéro de ses parents à 5 ans. Son surnom, littéralement "casse-cou", lui viendra bien sûr de son aptitude aux acrobaties et même à survivre à des chutes incroyables (à 6 mois, paf! il passe par la fenêtre!).

La légende veut que le grand Houdini lui même, ami de ses parents, l'ait surnommé ainsi. Donc, pas de hasard s'il fait de nombreuses références au cirque et en particulier à la magie dans ses films. 

Il quitte ses parents alors qu'il n'a pas 20 ans, pour cause d'alcoolisme paternel. Il en gardera des traces : Dans tous ses films, il est visible qu'il déteste "la famille", qui n'est pour lui qu'un clan de plus, qui étouffe l'individu, comme tous ces groupes auxquels on appartient vainement (la police, l'armée, "l'identité nationale"...).

Un rebelle malgré lui, donc. 
Lui qui ne voulait rien dénoncer, en dit plus qu'il ne voulait.
> Tout groupe devient une horde, toute horde devient hystérique <

Si ça c'est pas moderne.... 

Mais Keaton, c'est surtout et avant tout l'image pure. Malheureusement, difficile pour nous de nous en rendre compte : ses bobines ont beaucoup plus mal vieilli que celles de Chaplin, son rival qui l'aura eclipsé. Mais c'est léché, léché comme du Dali, parfait comme du Appolinaire, millimetré comme du Chuck Norris.

Un vrai surréaliste avant  l'heure !

Bon et vous savez quoi? J'en ai marre de vous prêcher l'amour de Keaton.
Je vais laisser cette vidéo s'en charger (Avec une musique que vous puissiez comprendre..)


Post Skriptoum: oui, cet article est un peu une provocation pour mam'zelle Zyl, qui hait le bonhomme. Mais ça m'amuse et je recommencerai.
Si elle tient à se venger je lui propose deux sujets au choix:
   -Grand corps malade : le poète d'une génération
   -Mulloland drive : un film d'enfer !

09/04/2010

[Music] Queen - Play the Game


Ne jamais oublier les classiques ;)
 

07/04/2010

[TV][By Mily] American TV

    La télé américaine est vraiment ma télé préférée.
•    Trash
•    Immorale
•    Pleine de jolis minois

Une fois encore (et c'est pas fini) : Gloire à la Tnt, qui l'aura enfin amenée jusqu'à nous.
Et en V.O, s'il vous plait ! (oui une V.O doublée à la truelle, mais une V.O quand même)

Parmi les merveilleuses trouvailles:

The moment of Truth 
Ou "Sacrifie ta vie sur l'autel des dollars"

Le principe: La vérité, rien que la vérité.

Soumis à un détecteurs de mensonges, les candidats se voient poser des questions embarrassantes auxquelles ils doivent répondre le plus honnêtement possible (le détecteur tranchera) le tout devant un parterre de connaissances (conjoint/parents/amis/parfois patron!)

Emission popularisée en France par le cas de cette participante:

Les plus: Au delà de la ruine du mariage, un classique de ce show, mention spéciale pour le couplage avec la perte d'emploi, avec des questions telles que "Avez vous déjà été renvoyé pour avoir volé dans la caisse?" ou (ma préférée) "En tant qu'aide soignant vous est-il déjà arrivé de falsifier un dossier?"

Les moins: La version anglaise (pourtant avec Jerry Springer ^^) trop sexe, moins portée sur les questions d'ordre moral, celles qui ruinent vraiment la vie. (on regardera quand même, ne serait-ce que pour en apprendre un peu plus sur la vie de débauche de nos voisins d'outre manche)


Qui sera la plus sexy? (Battle of the bods)
Ou "sacs à viande et gros lot"



Une palette de plus-ou-moins-jolies-jeunes-filles (à l'américaine, comme on aime) sont soumises au jugement de trois hommes sur leur physique pour gagner de l'argent.

La vie, quoi.

Les plus: les rivalités féminines qui leur font souvent perdre le magot. Les commentaires abjects des mâles américains.
Les moins: des bonnasses pas assez bonnasses. Souvent un transexuel dans le lot.


America's next top model
Ou "Les bisounours de la mode"


..Qui a fait du buzz aux States cette saison quand on a soupçonné l'une des participantes d'être un homme. Adaptée en France l'année dernière (forcément moins marrant), c'est tout bêtement un concours de beauté.

Les plus: Rivalités, encore et toujours, comme dans toutes les télé-réalité. Des filles à tomber par terre, se relever, faire trois fois le tour du paté de maison, tomber par terre à nouveau.

>Mention spéciale pour les suspicions d'anorexie: on reste dans l'esprit américain maternaliste et moralisant, parce que ça c'est du Tv-Show qui te prend sous son aile,
qui te prépare une bonne soupe et te fait un gros câlin.

La mode n'est pas un milieu impitoyable!
Puisqu'on vous le dit.

Les moins: Tyra Banks, une des plus grande garce contemporaine, qui se rachète une conduite, et devient toute maternaliste et moralisante, te prend sous son aile, te prépare une bonne soupe et (bien sure mais cette fois yen a qui vont aimer ça, ndz) te fait un gros câlin.


[By Mily] Comme disait Barbie...

C'est tellement mieux d'être une fille !

Moi par exemple, j'adore les chaussures. En voilà un domaine largement féminin ! 
La preuve: Vous les garçons, vous êtes souvent réduits à choisir entre

                    


<= ça et ça =>








Reconnaissons-le, c'est maigre.
Une fois n'est pas coutume : Pauvres de vous!
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